Qu’est-ce que le Hreflang ?

Imaginez un monde où Google est un polyglotte un peu perdu dans une bibliothèque gigantesque remplie de livres dans toutes les langues.

Le Hreflang, c’est un peu son GPS personnel ! C’est un attribut HTML qui lui indique clairement : « Hé Google, ce livre-ci a des jumeaux identiques dans d’autres langues et ils se trouvent ici… »

Pourquoi faire un site multilingue ?

L’implantation est particulièrement intéressante si vous visez de déployer votre site à l’international ou si vous recevez beaucoup de trafic de l’étranger.

Dans ces cas de figure, le fait de donner la possibilité à vos visiteurs de parcourir votre contenu dans une langue qu’ils maîtrisent renforce votre crédibilité et améliore grandement l’expérience utilisateur.

C’est aussi faire progresser votre site vers une stratégie de global SEO (référencement global) où la gestion du contenu multilingue est un pilier fondamental.

De plus, Google accorde beaucoup d’importance à la mise à disposition de résultats pertinents et uniques aux utilisateurs.

Le contenu dupliqué, même s’il s’agit de traductions légitimes, dilue l’autorité de votre site et impacte de façon négative son classement.

Dans ce contexte l’implémentation technique des balises Hreflang devient stratégique pour tout site visant une audience internationale.

Le Hreflang est un attribut HTML qui permet de spécifier à Googlebot les relations linguistiques et régionales entre différentes versions d’une même page. Concrètement, il indique que plusieurs URL proposent un contenu similaire mais ciblant des utilisateurs parlant des langues différentes ou situés dans des régions spécifiques.

Comment mettre en place le Hreflang ?

Je vous propose une méthodologie en 3 points que je vous détaille juste après. L’implantation n’est pas trés compliquée, il suffit juste d’être ordonné.  

1. Un inventaire des pages

D’abord, je vous de conseille de faire une liste exhaustive de toutes les pages de votre site qui existent dans différentes langues ou versions régionales.

C’est un peu comme parler toutes les langues du monde mais en version numérique !

Assurez-vous que les URL de ces pages suivent une logique claire et cohérente. Par exemple, utilisez des sous-dossiers pour indiquer la langue.

2. La bonne une étiquette Hreflang…

Choisir le bon format et utilisez les codes ISO 639-1 pour les langues (fr pour français, en pour anglais) et ISO 3166-1 alpha-2 pour les régions (FR pour France, US pour États-Unis).

Attribuer les codes en associant à chaque page le code correspondant à sa langue et sa région.

3. L’implémentation des balises 

Il existe trois principales méthodes pour implémenter les balises Hreflang. Par contre, il faut prend soin de faire attention aux URL canoniques!

Pour cela, je vous conseil de vous Assure r de la compatibilité des balises Hreflang vos balises canoniques (rel= »canonical »).

La balise canonique pointe toujours vers la version préférée d’une page au sein d’une même langue, tandis que le Hreflang gère les versions dans différentes langues.

De nombreux outils ou extensions sont à votre disposition pour identifier et corriger les erreurs d’implémentation. On peut citer en exemple : Weglot, Merkle SEO ou Hreflang.org 

3.1. Dans l’en-tête HTML

La méthode la plus courante consiste à Insérer les balises dans la section <head> de chaque page.

Pour chaque version linguistique d’une page, vous insérez une balise <link rel= »alternate » hreflang= »[code_langue]-[code_région] » href= »[URL_de_la_page] »>.

Le code_langue répond à la norme ISO 639-1 et le code_région (optionnel) la norme ISO 3166-1 Alpha 2.

Surtout veillez à inclure une balise pour la page actuelle et pour toutes ses alternatives linguistiques.

Exemple :

<link rel= »alternate » hreflang= »fr-FR » href= »https://www.votresite.fr/pageenfrancais » />

<link rel= »alternate » hreflang= »en-US » href= »https://www.votresite.com/pageenanglais » />

3.2. Dans un sitemap XML

Une autre solution réside en la création d’un fichier sitemap.XML spécifique pour les liens Hreflang.

Dans ce cas, les relations Hreflang des différentes versions de pages sont spécifiées directement dans votre fichier XML. On utilise la balise <xhtml:link> pour cela.

<https: example= » » com= » » es-es= » »/> , <https: example= » » com= » » en-us= » »/>. Chaque URL doit avoir un ensemble de balises <xhtml:link> décrivant toutes ses versions alternatives y compris elle-même.

Avantages : centralisation des informations et facilité de gestion.

3.3. Dans les en-têtes HTTP

La méthode HTTP Link est particulièrement utile pour les fichiers non-HTML (comme les PDFs).

Si vous optez pour cette solution, l’en-tête Link doit contenir les mêmes informations que les balises <link>.

Par exemple : Link: <https://example.com/es-es/>; rel="alternate"; hreflang="es-ES", <https://example.com/en-us/>; rel="alternate"; hreflang="en-US".

Cette méthode nécessite une configuration serveur plus avancée.

Conseils supplémentaires :

  • Assurez-vous que les informations Hreflang sont cohérentes entre les différentes méthodes utilisées.
  • Toutes les pages doivent avoir des balises Hreflang, y compris la page d’accueil.
  • Pour chaque version linguistique A qui pointe vers une version linguistique B, la version B doit également pointer vers la version A. Cette réciprocité est à respecter afin que Google comprenne la relation bidirectionnelle.
  • Utilisez l’attribut x-default pour indiquer la page par défaut à afficher si aucune autre ne correspond à la requête de l’utilisateur.

hreflang= »x-default »

Les pièges à éviter !

Le premier à éviter est de contenter de traductions littérales ou de mauvaise qualité générées par des outils automatiques sans révision humaine.

Un contenu mal traduit peut non seulement être incompréhensible pour votre audience cible mais également véhiculer des messages erronés, voire offensants, en raison d’un manque de compréhension des nuances culturelles.

Des traductions approximatives entraînent une mauvaise expérience utilisateur. Les visiteurs risquent de quitter rapidement votre site (augmentation du taux de rebond), ce qui est un signal négatif pour Google.

De plus, un contenu truffé de fautes de grammaire, de syntaxe ou de sens entame sérieusement votre crédibilité.

Sans compter la mauvaise Interprétation des Intentions de recherche. En effet, les mots clés et les expressions peuvent avoir des significations différentes selon les langues et les cultures. Une mauvaise traduction peut vous faire cibler les mauvaises requêtes attirant ainsi un trafic non qualifié.

Des descriptions de produits ou des appels à l’action mal traduits peuvent freinent les conversions et impactent votre chiffre d’affaires.

Une fois la traduction effectuée, faites-la relire et valider par des locuteurs natifs pour garantir l’exactitude et la fluidité du contenu.

Pour assurer la cohérence de votre terminologie, créez et utilisez des glossaires spécifiques à votre secteur d’activité et des guides de style pour vos traducteurs.

Adaptez vos exemples, vos références culturelles et même le ton de votre communication pour résonner avec votre audience locale.

Le deuxième piège est la non vérification du balisage. Il est facile de les oublier. Cependant, les liens peuvent se briser au fil du temps en raison de modifications d’URL, de suppressions de pages ou d’erreurs humaines.

Des liens Hreflang incorrects ou cassés induisent Google en erreur.

Je vous conseille d’intégrer la vérification des liens Hreflang dans vos routines de maintenance SEO régulières.

pourquoi faire un site multi-langue ? Je te dis tout sur le Hreflang !

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